La biodiversité fonctionnelle au service des cultures

Publié le : 12 juin 20204 mins de lecture

L’exploitation de la biodiversité est très profitable grâce à la découverte de nouveaux gènes et des produits naturels qui pourront servir à améliorer les cultures ou régénérer un terrain pollué. Il est vital de connaître les nouvelles espèces, les rôles qu’elles jouent dans l’entretien des écosystèmes et leur contribution à la conservation des biodiversités.

Qu’est-ce que la biodiversité ?

La biodiversité peut se définir ainsi : la diversité du vivant à tous les différends, tels gènes, environnement, population, groupe ainsi que les humaines à cause de leur interaction avec tous les éléments constitutifs de la biodiversité. Quant à la biodiversité fonctionnelle, c’est la biodiversité qui apporte une influence positive sur l’exploitation des territoires, l’économie et l’écologie et des filières. Dans le domaine agricole, c’est la mise en place de certains aménagements d’ordre écologique comme les bandes florales et la haie. La biodiversité fonctionnelle signifie à l’échelle de territoire la diversité du paysage. La biodiversité, c’est aussi développer de bonnes pratiques sur les articles manufacturés afin de faire disparaître les impacts venant des produits phytopharmaceutiques sur les éléments naturels et les êtres vivants.

La régulation biologique

Le système est simple. On utilise un agent biologique pour éradiquer tout ce qui ruine les cultures. Par exemple pendant le cycle de l’insecte, un agent biologique joue le rôle d’un prédateur ou d’un parasite. En général, le contrôle biologique existe sous deux formes distinctes. Premièrement la biologique invasive : il s’agit d’introduire un auxiliaire dans le milieu pour contrôler ou éliminer les ravageurs. Cette méthode est efficace dans un milieu confiné, mais elle est moins performante à l’extérieur. Toutefois, on a remarqué la compétence du trichogramme pour éradiquer la pyrale du maïs. Deuxièmement le LBCH (le contrôle biologique par conservation des habitats) : la méthode est simple, il s’agit de mettre en place un environnement paysage qui attire de nombreux auxiliaires de cultures. Pratiquer la biodiversité fonctionnelle peut donc signifier aussi faire l’élevage des insectes auxiliaires en leur fournissant l’abri et la nourriture.

Activités favorables à l’agriculture

Des éléments paysagers peuvent s’implanter aisément pour border la portion d’un terrain. Ça peut être une bande en herbée ou bien une haie. Mais il peut s’agir aussi de bandes boisées ou des petits-bois qui peuvent servir en tant qu’infrastructure écologique. La biodiversité fonctionnelle, c’est aussi mettre en place une haie fonctionnelle, elle se constitue en trois strates : haie essentielle d’herbes, d’arbuste et des buissons. On peut considérer une haie de 3 mètres de large comme une haie moyenne. Cette dernière est la proie facile pour les auxiliaires prédateurs insatiables et avides. La diversité des habitats dans les différentes strates favorise la création d’un environnement profitable aux nombreuses espèces d’anthropoïdes qui y habitent. Ces dernières sont des proies faciles pour les auxiliaires prédateurs insatiables et avides.

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